Une autre image du Flamenco et une unique envie: conduire la danse dans les salles de concert et le concert dans les salles de danse.
Diego Ranz, danseur, chorégraphe et compositeur du spectacle, y déjoue, en solo, les a priori qui cimentent ces disciplines. Il confronte les sonorités froides et industrielles des machines à la chaleur des percussions acoustiques et du Flamenco. Sur une seule et même scène, il réinvestit l'énergie ancestrale de la danse andalouse et des instruments traditionnels, en exécutant des performances modernes par l'utilisation de machines électroniques.
Sonorisé des pieds au tambour, batterie humaine, homme-orchestre, l'artiste retravaille directement en live les sons qu'il produit sur scène pour les transformer en notes de musique, en construire des boucles qu'il superpose jusqu'au terme de ses chorégraphies. À peine créées, il fait tout s'effondrer pour retourner à son point d'impulsion - le coup premier.