gerangelo

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Théâtre contemporain: Caligula

-Caligula intemporel
10/10

La Compagnie des Perspectives nous en offre une pour le moins audacieuse sur une oeuvre qui ne l'est pas moins : "Caligula" d'Albert Camus À la fois drame historique, pamphlet politique sur l'exercice du pouvoir totalitaire et sur la "servitude volontaire" cette pièce aux multiples facettes reprend en même temps les thèmes chers au théâtre de l'absurde et à l'existentialisme : sens de la vie, place de la liberté et du libre arbitre, solitude fondamentale de l'être humain... Le propos n'est pas de d'imposer ici une Nième analyse de cette oeuvre à tiroir du Prix Nobel de littérature (faut-il le rappeler ?) Il s'agit de rendre compte du produit d'un travail qui a déjà été récompensé (coup de coeur du Club de la Presse 2021) avec une mise en scène dont l'interaction avec les spectateurs constitue une des caractéristiques, ainsi que le recours aux percussions,.au chant et à la musique... Le choix des costumes - contemporain - nous révèle un indice précieux sur la triste actualité et sur la persistance des pouvoirs totalitaires et de la tyrannie Le jeu des comédiens se caractérise par son tonus, en faisant alterner phrasé académique et familier, mais toujours avec un engagement jamais démenti par le travail des corps Le décor minimaliste et modulable, en synergie avec la régie lumière et la bande son, accroît l'impact dramatique de la scénographie par son dépouillement Un grand bravo à Celine Jorrion, Pablo Chevalier, Josselin Girard, Antoine Laudet, Antoine Robinet et Léonard Stefanica pour leur interprétation ; à Bruno Dairou et Édouard Dossetto à la mise en scène ; à Hélène Castelli à la régie, à Arnaud Barré à la création lumière et à Pierre Mengelle pour sa scénographie et à Philippe Hanula pour ses crédits photo "Caligula", le Petit Louvre, 12h00
# écrit le 25/07/23


Autres pieces: La Tempête

-Emportés par la houle
10/10

"Emportés par la houle" telle est l'impression ressentie dès la 1ère seconde de cette version baroque, circassienne et "un brin" déjantée d'une des plus célèbres oeuvres de Shakespeare Sitôt le rideau ouvert, nous voilà jetés dans l'ouragan précédent le naufrage à partir duquel l'intrigue va se nouer sur plusieurs plans : trahisons, luttes pour le pouvoir, complots, sortilèges, magie...surtout celle de l'amour Bien sûr, ce qui nous percute, nous bouscule, nous chavire, nous envoûte d'emblée c'est la synergie des "effets spéciaux" ('bande son et lumières), avec le jeu éblouissant des comédiens masqués, costumés de façon baroque et fantastique, évoluant dans un décor de structures métalliques "crypto-industrielles" dues à l'inestimable et regretté Jacques Brossier, tantôt voilées tantôt dévoilées, supports à de folles évolutions parfois totalement acrobatiques La mise en scène de Guy Simon est hallucinante de trouvailles, (une toutes les demi-secondes) de rythme, d'énergie, d'humour, d'émotions, d'hommages à la comedia del arte, aux contes, au dessin animé, à Méliès et aux Marx Brothers, sans oublier le chant polyphonique et la chorégraphie Mais pour nous livrer ce tourbillon de magie, que de boulot d'invention, de conception, de réalisation...et de répétitions ! La fluidité dans laquelle se déroule le spectacle tient du miracle par la synchronicité entre le jeu de scène et les différents registres de la régie à la précision digne des mécanismes d'horlogerie les plus sophistiqués Un immense et vibrant bravo à ces comédiens d'exception : Guy Simon (encore lui !), Anais Richetta , Clothilde Durupt, Loïc Beauché, Jérôme Simon À toute l'équipe "back ground" - Musique : Fodør - Lumières : J-C Delacour, H. Richetta, Fodør - Conception costumes : J. Richetta - Réalisation costumes : V. Breger, A. Veziat, L. Molinier, S. Zonca, M. Verrier, L. Martineau - Masques : M. Baudry, L. Molinier "LA Tempête" Fabrik Théâtre, 17h45
# écrit le 24/07/23


Comédie: S'il ne nous reste que Shakespeare

-Shakespeare en pièces
10/10

Il est des pièces de théâtre qui nous font regretter que le festival ne dure pas plus longtemps. Et parmi elles certaines nous font regretter de ne pas être allé les voir avant pour pouvoir à leur issue semer autour de nous des louanges qu'on voudrait fécondes C'est à l'audace inouïe de Julien Masdoua auteur, metteur en scène er comédien que l'on doit ce puzzle de génie réalisé à partir de l'oeuvre d'un certain William : "S'il ne nous reste que Shakespeare" Deux ans de lecture et d'analyse, plus deux ans de réécriture, de scénarisation et de mise en forme pour aboutir à cet éblouissant "'cadavre exquis" consistant à mettre bout à bout des répliques issues de l'intégrale du théâtre du "barde d'Avon" C'est le sens du théâtre et le sens de la vie, de nos vies qui sont interrogés ici avec autant de légèreté que de profondeur, avec autant d'humour que de pure émotion Le tout dans un jeu de miroirs où les rôles de comédiens et de spectateurs deviennent par moment interchangeables...particulièrement sur certaines répliques culte Les quatre complices nous entraînent dans la ronde folle des mots du maître, dans des situations où le jeu avec l'anachronisme n'est pas forcément le plus incongru Et ils savent tout faire y compris la danse et le chant dans un pur esprit de batteleurs qui ne peut que ravir leur génial inspirateur s'il peut les voir de là où il est ! Vraiment, un immense bravo à Julien Masdoua, à Fiona Della-porta , à Marion Trintignant et à Gilles Serna pour leur jeu subtil, solaire et généreux Bravo à la direction de la Fabrik et à sa régie impeccable et à la Compagnie du Capitaine pour nous avoir donné à voir une pièce maîtresse du puzzle shakespearien "S'il ne nous reste que Shakespeare" La Fabrik, 20h00
# écrit le 22/07/23


Théâtre contemporain: Femme non rééducable

-Non rééducable
10/10

Les spectateurs qui viennent aux représentations de "'Femme non rééducable" ne sont pas venus assister à un "spectacle". Et encore moins à un "biopic" théâtralisé Même s'ils savent qui était Anna Politkovskaïa...contrairement à un "dignitaire" du régime Poutine, qui interrogé sur le meurtre de cette journaliste et militante des droits de l'homme déclara "Je ne vois pas de qui il s'agit" La force du texte de Stephano Massini réside entre autres dans l'intégration d'extraits d'articles rédigés ou d'interviews réalisées par Anna Politkovskaïa Ce matériau brut nous est livré sans fioritures moralisatrices ou idéologiques Le décor est réduit à sa plus simple expression : un fond noir et une chaise. L'utilisation de fumée artificielle souligne le contexte de la guerre ou les conditions climatiques des hivers brumeux et glacés de la Tchétchénie La bande son contribue à rendre la pesanteur ou l'horreur d'épisodes terribles pour la condition humaine de ce conflit où, comme souvent, la barbarie est dans les deux camps Bien sûr on comprend très vite que les periodes de l'histoire ou les lieux géographiques et les noms des capitales sont interchangeables lorsqu'il s'agit de rendre compte des crimes commis par les régimes totalitaires et liberticides Que dire du jeu prodigieux des acteurs ? Elle tout de noir vêtue, lui tout de gris vêtu... Lui, Laurent Mascles, à qui l'on doit la mise en scène est d'une sobriété époustouflante. Qu'il incarne un ponte du régime, de l'armée ou de la rebellion...ou un simple soldat, ou encore le fils de la journaliste. Il parvient par moments à transmettre une dureté minérale dans la violence contenue Elle, Marie De Oliveira , minuscule mais bourrée d'énergie, chargée comme une mine passant de la dignité glissée à l'humour provocant, de la compassion face aux horreurs commises à la sensibilité d'une corde de violon. Elle n'a de cesse de nous faire vibrer à l'unisson de ses émotions Ce n'est plus de l'interprétation, c'est de l'incarnation Bien sûr un immense bravo aux deux talentueux comédiens mais aussi à Gilles Monfort pour la musique, à la régie impeccable et à Dominique Lhotte et à la direction du Théâtre Au Bout Là-bas pour cette programmation audacieuse et hors des sentiers battus "Femme non rééducable"; Au Bout Là-bas 17h25
# écrit le 20/07/23


Comédie: Ma Palme d'Or

-Esperence quand tu nous tiens
10/10

"Seurpraïze" ! Que se passe-t-il dans la tête et le coeur des membres d'une bande de copains et d'un couple d'anciens amants quand ils décident de se retrouver 24 090 repas plus tard, petits déjeuners compris ? Rien de pire que la formule "bien conservé.e" ! Ce qui est en conserve ce sont surtout les souvenirs...et ça ne met pas à l'abri des mises en boîte...surtout pas celle de Pandore Bien sûr on pourrait entonner la Complainte de Rutebeuf "Que sont mes amis devenus ?"...mais il s'agit aussi du corps, de l'apparence, de la crainte des "appâts rances"...et surtout des rêves et des sentiments ! Dans son boudoir, elle fantasme, louvoyant entre désirs et craintes...puis elle ira affronter son destin....et vérifier si l'adage de Karen Blixen se vérifie : "Quand les dieux veulent nous punir, ils nous accordent ce que nous demandions" "Ma Palme d'Or" de et avec Véronique Viel et Lisa Schuster qui jouent en alternance demeure, par dessus et par dessous (chics, bien sûr comme aurait dit Jane) la satire, une ode à l'amour...même déçu... C'est drôle, caustique, mais aussi intelligent et sensible Bravo aux talentueuses actrices - et autrice pour l'une d'elles- à François Peyrony pour la musique, à Yan Dekel pour les lumières et à Marion Rebman pour les costumes "Ma Palme d'Or" Théâtre Pierre de Lune, 17h30
# écrit le 19/07/23


Théâtre contemporain: Nos Histoires

-Emprises
10/10

Nous voilà au plus près de l'esprit Vilar : une création, un texte original, une petite compagnie...on est loin des usines à gaz parisiennes qui débarquent avec une logistique digne de Roissy en France pour nous présenter au mieux du "Au théâtre ce soir" prédigéré On dirait parfois que la force d'impact d'un spectacle est inversement proportionnelle aux moyens financiers et techniques mobilisés Ici l'impact est dû au thème, au texte, au jeu des acteurs, à la scénographie, à la bande son et à la régie en véritable synergie Ça commence de façon banale, comme tout simplement "un samedi soir sur la terre" Très vite, derrière les sourires et les gentilles provocations échangées entre Vic la québécoise et Max le barman se perçoivent des fêlures pudiquement cachées sous le vernis de l'humour Le ressort de cette dramaturgie du quotidien n'est autre que l'emprise Et on va le comprendre très vite dans le jeu des comédiens qui se demultiplient en jouant chacun 2 rôles : Vic et "la mère abusive" pour Frédérique Auger, qui est également l'autrice, et Max le barman et Didier le pervers narcissique pour Charles Chagachbanian Étonnant chassé croisé de personnages dans un décor dépouillé et moderniste dont les éléments sont modulables en fonction des situations... Peu à peu le drame va se nouer, porté par les répliques, servi par l'implication des protagonistes, par tous les éléments de scénographie, la régie lumière et la bande son Vic et Max, pris dans un engrenage identique bien qu'avec des contenus différents parviendront-ils à échapper à leurs bourreaux familiers ? Venez chercher la réponse au Cabestan, à 12 h 35 Encore un grand bravo à Frédérique Auger et Charles Chagachbanian sur scène, à Pauline Gallot pour la scénographie, à Stéphane Balny aux lumières, à Vivien Lanon pour la musique et à Carole André pour la chorégraphie, et à Dominique Lhotte, brillante attachée de presse et excellent aiguilleur entre les comédiens et le public
# écrit le 18/07/23


Théâtre classique: Fables en vrac ou Quand la fontaine nous traque

-La Fontaine
10/10

Dans le cadre de l'édition du Festival Off d'Avignon 2023, Yves Sauton et Olindo Cavadini nous convient à la 4ème mouture de leurs "Fables en vrac" Les évolutions scénographiques, celles du scénario et les nouvelles répliques nous offrent un spectacle tout en finesse qui donne tout son sens à l'expression "art vivant" L'anachronisme apparent qui sert de ressort à cette proposition artistique nous interpelle sur les implications et les fondements étonnamment actuels des fables de La Fontaine Les textes originels sont mis en valeur par une habile scénarisation ayant recours à d'autres formes d'expression artistique : chorégraphie, chant, musique avec des clins d'oeil à Brassens, à Bob Marley, au slam et au rap Le spectacle gagne encore en irrévérence à l'égard des "grands" de monde et en respect pour le maître fabuliste, dont certains aspects méconnus de l'oeuvre sont rappelés à partir et à travers de ces historiettes apparemment animalières Une bien belle manière de nous divertir, nous cultiver, enrichir notre réflexion sur le monde et la nature humaine avec légèreté, profondeur et (im)pertinence Encore bravo à Yves Sauton à l'écriture et à l'interprétation sur scène en compagnie de ses complices Olindo et Léonard Cavadini (qui assure aussi la régie) Un grand merci à l'Atelier 44 pour sa programmation éclectique et qui abrite ce petit joyau d'art théâtral proposé par la "Compagnie l'écho du soleil" "Fables en vrac ou quand La Fontaine nous traque"; l'Atelier 44, à 10h00
# écrit le 18/07/23


Théâtre classique: Cyrano

-Cyrano féminin
10/10

Vanter la qualité des alexandrins de Rostand est inutile tant leur fluidité paraît aussi naturelle que de la prose de tous les jours par son rythme inégalable Cyrano est la pièce la plus jouée en France depuis sa création...ce n'est pas par hasard Mais quand un chef-d'oeuvre de la littérature est servi par une réinterprétation audacieuse, l'envoûtement est inévitable Wallon a dit : "Le jeu c'est le moi" Et justement, le JEU des 3 comédiennes qui interprètent TOUS les rôles dans une adaptation aussi drôle et tonique qu'émouvante est absolument extraordinaire. Les costumes baroques au possible, l'utilisation des masques et le décor extrêmement dépouillé ajoutent à l'enchantement. Que dire de la régie et de la bande son ? Avec la mise en scène fluide, sensible et énergique, elles ajoutent au miracle. Une immeuble bravo aux trois merveilleuses interprètes : Iana-Serena De Freitas, Louisa Decq et Mathilde Guetré-Rguig De même à la mise en scène époustouflante et à la régie millimétrée de Bastien Ossard Juste une information : hier salle comble, standing ovation et public en larmes... Voilà : Cyrano, au Chêne Noir à 15h45. Courez-y !
# écrit le 16/07/23


Théâtre musical: La famille Bijoux, Goodbye Marie-Jo

-Joyeuses funérailles
10/10

Marie-Jo, postière à Rognonas un peu timbrée, décède d'un accident de pétanque Mais prévoyante, elle avait chargé l'entreprise "Famille Bijoux" de ses funérailles...et nous voilà partis pour une rituel mortuaire pas très funèbre ! Eh oui, car chez les Bijoux, tout pour les obsèques, les "joyeuses funérailles" c'est une affaire de famille ! Et quelle famille ! "Monica", chef du clan, autoritaire et psychorigide, avec toutefois quelque dérapages sulfureux...Max, qui en fait toujours un peu trop, bien qu'un peu "ralenti"... et Victor, une belle tête de vainqueur toujours un brin décalé Donc, un scénario hilarant, des jeux de comédiens désopilants, des textes du meilleur comique...le tout émaillé de clins d'oeil entre autres à Michel Polnareff ou Adriano Celentano...des évocations de Buster Keaton et même des Marx Brothers...le tout avec de vrais talents chorégraphiques, instrumentaux et polyphoniques Une "cérémonie" qui donnerait envie de mourir...de rire chaque jour Un grand bravo à Emmanuelle Burini, Anthony Boulc'h et Clément Pouillot sur scène, à Marie Rechner à la mise en scène, un grand merci à David Carnel à la communication Production du Théâtre 100 noms "La famille Bijoux", Théâtre Notre Dame, 20h45
# écrit le 16/07/23


Théâtre contemporain: Arletty, un coeur très occupé

-Un coeur occupé
10/10

On croit pouvoir caractériser Arletty par sa célèbre réplique dans "Hôtel du Nord". Mais sous la gouaille et le sourire provocateur, on ignore souvent le drame amoureux et la lapidation médiatique dont la célèbre actrice et artiste de music hall a été victime au moment de la Libération pour être tombée amoureuse d'un officier allemand Entre 1941 et la fin des années 50 les amants sulfureux vont échanger plus de 600 lettres d'amour passionné collationnées plus tard et publiées par le journaliste Denis Demonpion Voilà pour le contexte historique... Mais c'est à un bijou de théâtre intimiste que nous sommes conviés par la plume de Jean-Luc Voulfow dont on ne listera pas les nombreux scénarios à succès Sur scène dans un salon-boudoir Arletty, déjà atteinte du début de cécité qui la frappera vers la fin de sa vie et un jeune et fringant journaliste apparemment venu pour mettre un scoop sur orbite Mais dans ce jeu subtil de chat et souris, pimenté et éclairé par de savants entrelacs entre présent et passé, un autre contexte va peu à peu se nouer et, entre deux rires ou sourires, nous embarquer dans un flux émotionnel communicatif Béatrice Costantini est impériale de fragilité et de mordant, cassant les codes des stéréotypes imposés par les tabloïds. Damien Bennetot incarne subtilement un journaliste provocateur au coeur tendre, porteur d'un vrai message d'amour peut-être à son insu... La mise en scène de Gilbert Pascal, comme la régie donnent à ce huis clos toute sa résonance émotionnelle contagieuse...et m... aux bien-pensants, pas forcément "nés en 17 à Leidemstadt" ! Encore un grand merci à Dominique Lhotte et au groupe Arletty : un coeur très occupé "Arletty, un coeur très occupé", Théâtre de l' Oriflamme, 13h00
# écrit le 14/07/23



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