Dur de suivre le rythme des 39 marches, comédie désopilante qui faisait lever le spectacteur sans arrêt pendant 2h ? Et bien non, Train Fantôme répond plus que présent ! Quelle joie de retrouver cette troupe pour un nouveau moment de rire et de folie ! Le scénario est très bien fait et les clins d'oeil très efficaces. Les comédiens nous transmettent cette joie qu'ils ont à partager la scène. Mention spéciale à Andréa Bescond pour le réglage des chorégraphies et les scènes de danse déjantées ! Longue vie au Train Fantôme ! # écrit le 16/09/13 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Grand amateur de la série américaine House of Cards, j'attendais de voir comment la troupe allait pouvoir se dépêtrer de cette pièce très proche dans son thème et son approche. C'est un succès. Raphael Personnaz que l'on beaucoup vu au cinéma ces dernières années est vraiment parfait dans son rôle de jeune politicien aux dents longues mais qui commence à se poser des questions sur son quotidien. Le toujours brillant Thierry Frémont l'accompagne parfaitement dans ce jeu de cartes et les autres comédiens sont également au niveau. Un divertissement très réussi et qui nous amène également à ne pas oublier de porter un oeil et une oreille attentive à ce monde à la fois si proche et si éloigné de notre quotidien. # écrit le 03/02/16
Fan du footballeur, observateur du citoyen, je tenais absolument à voir Eric Cantona évoluer sur les planches. Il s'en sort bien et pour cela, il est remarquablement aidé par Grégory Gadebois et Caroline Silhol. Un peu déçu pour les comédiens car la salle était à moitié vide mais l'interprétation était réussie. Le projet est ambitieux mais le texte et la mise en scène m'ont paru un peu baclé. Je dois dire que je ne pense pas garder un souvenir impérissable de cette soirée. # écrit le 03/02/16
Quelle belle idée et quelle belle performance ! Une complicité évidente lie Arditi et Russo qui prennent énormément de plaisir à jouer ce texte. Aux personnes qui interrogent parfois sur ce qu'est l'humour juif, voici la réponse ! Au bout de quelques minutes, on a l'impression que Pierre Arditi est vraiment chez lui sur cette scène et que les mots qui sortent de sa bouche sont ceux qu'il a au fond de lui. Bravo ! # écrit le 03/02/16
Remarquablement bâti, ce spectacle devrait être imposé à tous les profs de lettres et donc à leur élèves lycéens ! Il permet de s'infiltrer dans l'histoire et l'univers de Racine en une heure et de mesurer à nouveau l'importance de cet auteur sur les mots, la langue française et l'histoire du théâtre. Nous passons un moment convivial avec un brin d'humour à fois accessible et rempli de finesse. Les comédiens s'éclatent autour de ce texte qu'ils maîtrisent à la perfection. A voir ! # écrit le 01/02/16
Le hasard m'a fait découvrir Andréa Bescond dans les 4.000 Marches, mise en scène par son compagnon Eric Metayer en 2011. J'avais tout de suite noté le talent de cette jeune comédienne en herbe, passée par une formation de danseuse. Depuis, j'ai suivi l'évolution et le travail d'Andréa jusqu'à Avignon ou j'ai découvert les Chatouilles, pièce tout simplement magnifique du début à la fin. Traiter d'un sujet aussi triste et tabou que l'inceste en passant par la danse, l'humour, et en incarnant tous ces personnages, à la fois désoeuvrés, détestables, touchants, quelle performance ! Ne boudons pas notre plaisir, ces spectacles sont trop rares pour passer à coté de celui d'Andréa ! Je suis désormais persuadé que cette comédienne ira très loin et que ce spectacle pourrait devenir culte. # écrit le 01/02/16
Quelle belle surprise que la découverte de l'univers de Marius Von Mayenburg porté par une mise en scène magistrale ! Certains devraient en prendre de la graine. On peut donc s'inscrire complètement dans le théatre contemporain sans être forcément minimaliste. Premier temps fort, les comédiens sont déjà sur scène lorsque s'installe le public. Quelques minutes plus tard, la machine démarre et c'est un torrent de dérision, de drôlerie, de dérives pendant 2h30. On en vient même à regretter même de ne pas avoir opté pour le tryptique ! Les comédiens sont fabuleux, avec une mention spéciale pour Aurélie Vérillon. # écrit le 18/03/15
Quel artiste ce Michel Galabru et quel vie ! On passe un bon moment à partager les souvenirs d'un comédien vu longtemps comme un ringard et consacré par la profession et la critique depuis une vingtaine d'années seulement. La dérision est toujours là, et comme le dit Philippe Caubère, " il n'y a que Galabru pour faire ce qu'il fait, sur les autres, ça sonne faux". # écrit le 18/03/15
Un véritable plaisir que de retrouver l'univers d'Alexis Michalik, 2 ans après être sorti stupéfait du Porteur d'histoire. Le cadre du thêatre des Béliers Parisiens se prêtent particulièrement bien à la pièce. Devant nos yeux, se succèdent des tableaux très réussis nous faisant voyager du XVIIè au XXè siècles ou chaque comédien déploie une énorme énergie pour ne pas nous laisser respirer. Une pièce réussie mais qui reste en dessous du porteur d'histoire, car on connait évidemment le déroulé du spectacle si on a vu le premier épisode. Plus touché par la littérature et Alexandre Dumas, j'ai quand même apprécié le travail réalisé auprès de la création du 7ème art de George Meylies. Vous passerez un très bon moment. # écrit le 06/12/14
J'ai assisté à la première, qui n'est pas toujours gage de grande qualité. Le premier quart d'heure ouvre quelques questions, vers quelle intrigue va t-on aller, comment les acteurs vont se comporter et puis, la pièce se met véritablement en place et les comédiens sont parfaits ! On sent que Daniel Auteuil est très heureux de retrouver les planches, à coté d'un très bon Richard Berry. La scène de réglement de compte entre les deux, à mi spectacle est un très grand numéro d'acteurs. Comme à leur habitude, ils n'en font jamais trop et sont juste bons dans leurs rôles. Une bonne pièce de boulevard, ou l'intrigue est finalement très secondaire mais ou les dialogues, la performance des acteurs et les sujets abordés sont réussis. En espérant que nous n'attendions pas 5 ans pour revoir Daniel Auteuil au théâtre. # écrit le 25/09/13