Excellente adaptation du roman éponyme. On découvre avec grand plaisir nos trois boudins (bien moins moches que dans le roman)et le "soleil" sur scène. Chaque personnage est bien campé, les trois filles sont parfaites même si une brunette aurait physiquement mieux fait l'affaire pour Akima. Le personnage de la mère correspond tout à fait à l'impression qu'en donne le roman, qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu pour apprécier cette histoire de défi que se lancent trois ados malmenées par le troupeau bêlant de leur camarades de collège. On rit et on est émus. # écrit le 16/07/17
Une mise en scène rythmée et précise. Les 2 comédiens et la comédienne jouent plusieurs personnages et exploitent toutes les ressources d'un décor ingénieux. Une histoire d'amour contrariée sous fond de révoltes populaires et de répression sanglante dans l'Algérie de 1987-1988 avec l'évocation du film Casablanca en leitmotive. # écrit le 16/07/17
Remarquable spectacle : les comédiens sont proprement époustouflants chacun dans son rôle. La performance de Lucky est saisissante et inoubliable. A ne surtout pas rater. # écrit le 16/07/17
Une troupe homogène au jeu millimétré rend justice à l'absurdité du texte dans une belle énergie aussi loufoque que précise. A voir, qu'on adore ou qu'on déteste Ionesco, car cette mise en scène vous le fera sans nul doute apprécier. # écrit le 16/07/17
J'avais adoré du même auteur "Fabrice Luchini et Moi". Cette fois, Olivier Sauton est bien moins inspiré. Autant sa pièce sur Luchini pouvait prétendre à une portée universelle, autant celle-ci, anecdotique et très premier degré, ne présente d'intérêt que pour les fans nostalgiques de Bardot. Sauton avait su imiter la syntaxe gourmande de Luchini et mettre dans la bouche de son personnage des phrases très luchiniennes. Cette fois, le texte, avec ses expressions trop modernes, jure avec les costumes, qui s'efforcent, eux , de situer l'action au début des années 50. En revanche, la comédienne, qui ne ressemble pas à Bardot a priori, nous livre une belle performance en l'incarnant tant dans son phrasé maniéré que dans ses intonations et ses attitudes corporelles. Elle est très bien entourée et l'on regrette que ces six comédiens, qui font ce qu'ils peuvent pour donner du relief à la pièce et dont 4 jouent plusieurs rôles, n'aient que ce sujet pâlot et ce texte sans grand intérêt à se mettre sous la dent. # écrit le 30/05/17
La comédienne incarne tour à tour divers personnages, d'âges et de sexes différents, des gavroches, des clochards, des putains et d'autres encore. A chacun, elle rend justice avec beaucoup d'humanité. Si les destins incarnés sont souvent tragiques, l'interprétation,elle, ne s'appesantit jamais sur les aspects les plus sombres, et le choix d'intercaler çà et là des chansons d'Yvette Guilbert vient apporter une note légère. C'est là une belle évocation du petit peuple du vieux Paris, dans sa langue populaire et argotique. # écrit le 27/10/16
Artiste généreux, Gilles Ramade a un bon contact avec le public, qu'il fait participer. Sur un bon texte mis en scène par Jérémy Ferrari, il retrace sa vie de pianiste depuis sa formation rigide au conservatoire jusqu'à ses expériences hilarantes de piano-bar, couvrant un vaste panorama pianistique parfaitement maîtrisé. On rit beaucoup. # écrit le 18/07/16
Seul en scène et autour d'un rôle principal de jeune prof muté dans un collège de ZEP et inévitablement chahuté, Vincent Caire interprète toute une galerie de personnages de l'Education Nationale, collègues qui se croisent en salle des profs ou bataillent pour accéder à la photocopieuse, Principal hilarant aux remarques politiquement incorrectes, syndicaliste, secrétaire du rectorat débordée d'inactivité... Les profs apprécieront, leurs proches aussi, qui les comprendront mieux. Si le fond du sujet est sérieux, le traitement est résolument comique. # écrit le 18/07/16
J'ai vu la pièce jeudi 14 juillet. Une très belle représentation dans un lieu à l'esthétique adaptée à la tragédie, mais avec une acoustique qui ne facilite pas le travail des comédiens. Heureusement, leur excellente diction parvient à compenser ce handicap pour nous restituer la beauté de l'alexandrin racinien. Utilisation judicieuse du djembe et du bâton de pluie pour ponctuer certains passages. Loin de tout académisme ampoulé, la pièce, d'une durée tout à fait raisonnable, est rendue accessible par une interprétation émouvante. # écrit le 17/07/16
Quel plaisir que d'entendre la prose inventive de Pennac en direct ! Le costume de Benjamin Malaussène semble taillé sur mesure pour le comédien qui l'incarne avec bonheur. Nous voilà donc témoins des affres de Benjamin, dans ces mois où il se prépare à devenir père et dialogue avec ... le petit locataire du ventre de Julie ! Un régal. # écrit le 17/07/16