Sebparis-13eme

Vous suivez cet utilisateur Inscrit Il y a 12 ans 45 critiques Ajouter cet utilisateur
Ses critiques Ses évènements vus



Vous êtes du même avis que "Sebparis-13eme" et souhaitez être tenu informé
de ses prochains commentaires, Ajoutez cet utilisateur et Suivez-le.

Ses critiques



5 pages de résultats
1 / 2 / 3 / 4 / 5

Théâtre de boulevard: Feu la mère de Madame

-Un très bon divertissement
7/10

Des comédiens admirables, un jeu impeccable, une mise en scène légère et efficace. J'ai passé un très bon moment à réentendre ce texte que je connais par coeur (ou presque). Cela vaut l'interprétation que j'en avais vue avec Emmanuelle Devos et Patrick Chesnais. C'est une gageure, car Feydeau a souvent droit à des mise en scène poussiéreuses et une interprétation loin du compte. Un seul bémol : la distribution. L'âge des comédiens ! Ils sont excellents, et parviennent à atteindre les rôles car ils ont manifestement du métier : aisance scénique, diction impeccable, construction des personnages riche, rythme enlevé, complicité sur scène, etc. Mais ils ne sont pas du tout les personnages : ils doivent avoir facilement 20 à 30 ans de plus. Je ne parle pas du domestique qui fait une double composition à se tordre. Mais pourquoi choisir de jouer des personnages de 20 ans plus jeunes que soi ? Ils pourraient jouer du Ionesco ou du Beckett ou que sais-je encore. Je sais bien que Sarah Bernhardt avait 60 ans passés lorsqu'elle jouait Salomé (13 ans). Mais à quoi bon ? C'est une indulgence regrettable, tant de la part du metteur en scène que des comédiens... car cela dessert quelque peu la pièce. Voilà, cette dureté de coeur de ma part blessera peut-être, je dis ce que je pense. Mais c'est ma seule remarque négative !
# écrit le 27/10/14


Lecture / Poésie / Contes: Hippolyte Girardot dans Sur la route

-Déçu
J'adore Hippolyte Girardot. Ou du moins je l'adorais, comme acteur. Et je me faisais une joie de le voir sur scène. Le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai été déçu. Dès la troisième phrase, le comédien bute sur les mots, ne fait pas toujours les liaisons. Mais bon, on excuse la timidité. On se dit, il va rentrer dans le jeu. Mais non. Une heure entière de mauvaise lecture monocorde, soporifique, sans relief et sans vie. Tout ça pour 17Euros en tarif OFF. Je pense qu'il apparaît clairement qu'à part choisir les extraits, le mec n'a rien foutu. C'est du dilettantisme, un manque de respect profond pour le public qui s'est déplacé pour le voir. Croit-il qu'une voix suffit à défendre un texte ? Que lire un texte ne demande pas autant de travail que le dire ? Je ne comprends pas. Il ne se rend pas service. Il ne sert pas le texte, qu'il prétend aimer, et il ne respecte ni l'auteur ni le public. Il se serait shooté ou alcoolisé comme Kerouac avant de venir nous délivrer ça que ça n'aurait pas pu être pire. En sortant, j'ai entendu un musicien de rue jouer du saxo, c'était sans commune mesure, et je me suis fait la réflexion qu'aucun artiste de rue ne pourrait se permettre une telle démarche d'enfant gâté. Est-ce que M. Girardot n'a pas d'amis pour l'avertir qu'il ne fallait pas faire ça ?
# écrit le 26/07/14


Théâtre contemporain: Trahisons

-Brillant
10/10

Du grand Pinter ! Du théâtre, tout simplement ! Une mise en scène audacieuse et diablement efficace au service du texte, un texte admirable, et des comédiens investis et vrais. L'écriture à rebours du scénario (principe des films Memento ou Irréversible) est ici parfaitement restituée. Les décors changent à vue, et les personnages apparaissent ou disparaissent du champ pendant que les autres jouent. Ce qui permet à Mesguich d'installer un mari omniprésent dans le couple femme-amant, au point que l'amant ne parvient parfois pas à aller vers sa tendre aimée, gêné par l'obstacle psychologique du mari, rendu ici physiquement présent. On ne s'ennuie pas un seul instant. C'est drôle, c'est intelligent, c'est fin. ça se mange sans fin. Un seul bémol: Mesguich a pris le parti de rendre le mari omnipotent et quelque peu manipulateur, et de montrer surtout la facette naïve de l'amant, qui se retrouve arroseur arrosé lorsqu'il comprend qu'il n'est qu'un jouet du couple mari-épouse. Je vais relire le texte, mais il me semble qu'on aurait pu laisser plus d'ambivalence à l'anglaise dans les affirmations de l'amant à son ami. Tandis qu'ici l'amant est une sorte de romantique éthéré, sans personnalité une fois éloigné de son mentor d'ami qu'il vénère peut-être autant que sa femme. En tout cas, c'est un choix de mise en scène assumé, et cela fonctionne très bien ainsi. A voir absolument.
# écrit le 23/07/14


Duos / Trio: Steeven et Christopher dans Duo(s)

-Excellentissimo !
9/10

J'ai adoré : Luchini Bacri et Sarkozy Bacri ont ma préférence. Hollande est très bien, un bémol pour Merkel. Une seule déception pour Candeloro Monfort : le vrai duo est plus drôle ! Mais Steeven et Christopher ont décidément plus de talent l'un que l'autre, et je ne dirai pas lequel ! A voir et à revoir.
# écrit le 19/07/14


Théâtre classique: Le revizor

-Très bien
10/10

L'esprit russe avec une note kafkaiesque. Excellente mise en scène, décor et scénographie très bien trouvés, comédiens hors pairs, avec une mention spéciale pour le gouverneur et Bobinsky. Courez-y !
# écrit le 19/07/14


One man show: Arnaud Maillard dans Seul dans sa tête... ou presque

-Mitigé
3/10

Comédien brillant, texte très faible. Pour les amateurs de voyages au blaguistan ou au talboukistan.
# écrit le 18/07/14


Duos / Trio: Steeven et Christopher dans The Twin Men Show

-Les futurs Coluche
10/10

Ces mecs sont désopilants. La précision et la générosité sont leurs principales qualités. Je les adore. Ils ont aussi de l'autodérision et de l'humilité (surtout Steeven). Le texte souffre parfois de simplicité et leur jeu mérite une construction plus élaborée. ça viendra tout seul avec le temps et l'expérience. Ils ont déjà l'essentiel : le talent. Courez-y.
# écrit le 14/07/14


Théâtre dramatique: Le paquebot Tenacity

-Pas mal, sans plus
4/10

Une bonne idée, le triangle classique Pierrot, Colombine Arlequin : l'amoureux transi et maladivement timide, l'amoureux séducteur et la jeune et belle femme à prendre. Sauf que le Pierrot est très en dessous (je me suis endormi quand il était en scène avec sa colombe), et seul le personnage secondaire du poivrot philosophe tient le haut du pavé. Question texte, c'est très léger : les deux jeunes gens ne sont pas crédibles en anciens soldats et la psychologie du personnage de Bastien ne tient pas la route : il est trop couard pour parler franc jeu à un camarade de tranchée et s'enfuit comme un voleur ??? Un beau décor, de beaux costumes. Une vague réflexion sur la liberté et l'indécision. Ce n'est pas assez pour faire un spectacle.
# écrit le 10/07/14


Comédie: La Fée des chaussettes

-Chose sûre, c'est un show chouette !
10/10

Sachez chasser les cauchemars à l'aide des chouettes chaussettes et chanter la joie des rêves rigolos pour les petites têtes choupinettes. La Fée des chaussettes emmène petits et grands dans la féerie de tous les soirs, avec clownerie et poésie. Dès 2 ans, mais mes enfants de 5 et 6 ans et demi ont aussi adoré, et ont marché à fond : s'endormir et faire fuir les mauvais rêves reste d'actualité.
# écrit le 14/06/14


Théâtre classique: Vania

-L'âme russe intacte
Dès notre entrée dans la salle, le théâtre a commencé. Les comédiens évoluent dans un décor foisonnant d'objets familiers, tout l'espace est utilisé, tout est scène, tout est théâtre. Cela ne cessera pas. Aux premiers mots lancés, on est happé par la simplicité et la quotidienneté des propos. Tout au long, on sent cette atmosphère mélancolique qui ronge doucement les personnages de l'intérieur, dévore les coeurs peu à peu, comme le temps dévore la terre, dessèche les prés et les bois du district. Noyées dans leur vanité, ces âmes passionnées étouffent au rythme des saisons, et pourtant on sent cet élan de liberté, cette fraîcheur qui les anime. Ils sont tellement vivants, et ils ne le savent pas. J'ai passé une très belle soirée au milieu de ce théâtre d'émotion pure. L'amour, les regrets, la destruction des hommes, l'impossible légèreté d'êtres trop conscients de leur condition d'enferment, exilés dans leurs propre existence. A voir, et à revoir. Tchekhov est là.
# écrit le 20/04/14



1 / 2 / 3 / 4 / 5


Recherche avancée

Le
Heure de la Séance:

Prix souhaité :

Type de sortie :

Titre d'événement :

Artistes :

Capacité de la salle:


Nom de la salle :

Ville ou code postal :

Type de Public :

plus de critères
Trier les résultats par :




Les Thématiques