-bonne imitation Je préfère voir les entretiens télévisés originaux avec l'auteur lui-même...sinon la prestation du comédien et la mise en scène ne sont pas inintéressantes # écrit le 24/01/19
Sur un sujet déjà traité au théâtre, Didier Caron a construit une pièce bien ficelée drôle et émouvante ; la troupe est d'un bon niveau avec une Karine Miramon désopilante qui prendra sans doute un jour la succession de Marthe Villalonga ! # écrit le 20/08/17
Une pièce bien écrite. Sur un sujet apparemment mince, trois personnages nouent des relations complexes qui traitent finalement des rapports entre l'écrivain et son public, de l'ambition et de la volonté de puissance sous leurs formes variées, de séduction ... Pièce bien jouée, avec mention particulière pour l'excellente comédienne, qui joue le rôle difficile de la petite employée, étonnante de naturel dès le début ! # écrit le 01/06/13
Pari difficile, mais tenu de montrer la modernité de Diderot. Le fil conducteur est un peu mince et un peu plus d'humour ne nuirait pas. Mais le spectacle vaut le déplacement, surtout pour la remarquable interprétation du philosophe par un comédien, dont la qualité de présence sur scène renforce encore la probabilité de ressemblance avec Diderot. # écrit le 16/05/13
Sur un sujet délicat, hélas véridique, une tragédie moderne, écrite dans une langue crue et vraie et jouée avec une économie de moyens remarquable : 7 personnages seulement pour faire revivre une affaire complexe, 7 rôles bien joués et orchestrés. L'écueil d'une simple chronique judiciaire est évité. Au-delà d'une analyse psychologique et sociologique intéressante, l'engagement de l'auteur – même si on ne le partage pas forcément – donne courageusement du sens à ces événements. A voir et à méditer entre amis de sensibilités différentes ! # écrit le 08/02/13
un spectacle charmant et drôle à plusieurs niveaux, conçu pour enfants entre 3 et 7 ans, mais amusant aussi les adultes (parodie moderne) et les plus petits (jeux de scène réjouissants pour les petits de 3 ans, j'en ai fait l'expérience). Les jeunes spectateurs rient bcp et saisissent avec empressement les perches queleur tendent les malicieuses jeunes comédiennes. # écrit le 20/01/13
Une mise en scène raffinée qui transporte le spectateur d'emblée au 18ème siècle, des comédiens excellents : un philosophe un peu sophiste et point insensible au charme d'une maréchale à la fois coquette, pieuse, joueuse, sérieuse, un valet très drôle, un abbé rigoriste, des costumes superbes. Le pari audacieux de faire vivre un débat plutôt philosophique est tenu brillamment pour le plus grand bonheur du public. Quelle belle soirée ! # écrit le 13/05/12
-une vraie merveille, un spectacle pour petits et grands
9/10
si vous avez une âme d'enfant, si vous aimez Lewis Caroll, si un divertissement intelligent vous tente, courez voir "Alice" au Théâtre du Nord Ouest. Une fillette étonnante de grâce, de sens inné du théâtre, d'énergie vous emmènera sans difficulté dans un labyrinthe de rêves et de poésie,secondée par de bons comédiens et musiciens. Sans trahir L Caroll, JL Jeener et F.Tosi ont su transposer avec bonheur ce joli conte philosophique et son ambiance féérique dans une époque plus proche de nous. # écrit le 04/03/12
On connait le poète et le dramaturge mais on connait moins l'homme politique : c'est tout l'intérêt de ce spectacle magnifiquement servi par deux super comédiennes # écrit le 21/02/12
J'aime les contes, j'assiste assez souvent à des prestations de ce genre. Le spectacle "Ondine, Ondines" est remarquable, malgré des moyens matériels très réduits et un peu de trac au tout début de la représentation. Très vite j'ai été entraînée dans des univers variés : celui de la Vouivre d'abord (courageux de passer après Marcel Aymé !), puis de contes bretons, pour finir par le conte allemand qui a inspiré Giraudoux. Monique LANCEL, véritable magicienne, donne à voir et à penser, nous ballade en des lieux divers, tous féériques, joue de sa voix, bien sûr, mais aussi de tout son corps. Le spectateur redevient un enfant, suspendu à ses lèvres. Une vraie cure de jouvence et, quand on réalise qu'on a passé plus d'une heure avec cette conteuse, on mesure à quel point le conte, genre parfois déprécié, est encore plus exigeant que le théâtre. # écrit le 06/02/12