Loin des clichés de la superstar immortalisée papier glacé/écrans géants dans notre imagination/mémoire collective, Pierre Glénat réussit haut la main à nous faire traverser les miroirs avec beaucoup de délicatesse. Les détresses et la fragilité, les illusions et la lucidité de LA femme-femme - en un dédoublement qui s'impose à nous ici comme une évidence - se mélangent étonnamment harmonieusement chez les deux comédiennes Norma/Marilyn dans un jeu vrai et juste, bouleversant... Tous les acteurs y croient et créent l'ambiance, donnent l'envie de comprendre et compatir au désespoir palpable de cet être emprisonné dans détresse inéluctable, on ressent les soubresaut impuissants de cette âme blessée, torturée... Allez la voir, elle vous touchera et vous l'aimerez au-delà des paillettes, sous toutes ses facettes ! Quant à moi, oui, j'ai adoré, car cette vision là, elle m'était indispensable et incontournable, d'autant plus que, en tant que chanteuse, j'interprète les chansons de Marilyn-glamour depuis quelques années déjà... Bravo,encore bravo !! # écrit le 18/07/11