La diction est bonne. Mais le sur-jeu épuise. Les mots ne sont plus audibles à l'entendement déformés par les mimiques, minauderies et artifices. On se borborygme de gêne. En 2017, le genre féminin est décidément bien maltraité. Je repars en en sachant bien peu sur Louise et bien mal sur " son G ". Ce que vous n'apprendrez pas dans ce spectacle c'est donc que Flaubert était homo, bisexuel, tendance pédo. Vu la misogynie épouvantable du gaillard et sa lâcheté vile (il contamine les filles en cachant ses "chancres"), on se demande pourquoi on se trouve là dans une grotte un peu frisquette de Paris devant cette scène qui clignote de jaune ou de bleu, face une fausse bibliothèque. Ouf ! on aurait pu nous faire le coup du " vert mignon " ou " grün bardache " cher au prosateur mais non, ils n'ont pas osé. La robe de l'histrionne Ganymède est bleue, elle gesticule, articule et s'égosille tantôt martelant le texte de Gustave, tantôt hurlant celui de Colet. Le choix des textes exaspère. On n'en peut plus d'entendre l'odieux Flaubert. Alors, Louise Colet, Louise, mais qui es-tu? # écrit le 25/02/17 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
pertinent sujet. Les mères (et les pères) de garçons et jeunes hommes devraient absolument emmener leur fiston. Olympe fut en faveur de l'abolition de l'esclavage, pour le droit au divorce, et défendit les droits des auteur.e.s (pique sympa à Beaumarchais) etc... Olympe est incarnée avec finesse. Cadre intime d'un micro-théatre le guichet à montparnasse. Le garçon de l'histoire est crédible dans son rôle d'amant contemporain égaré. Mais je voudrais nuancer: J'aurai apprécié que sa compagne féminine ne fasse pas seulement des manifs et qu'elle soit une chimiste brillante de laboratoire ou ingénieure agronome, ou chercheuse en robotique etc... pas une illuminée caricaturale. C'est donc perfectible au niveau scénario car le type qui est le -plutôt- mauvais intello de service égaré est celui qui fait pourtant son doctorat sur Olympe. Donc pour une femme moderne on s'attend à ce que la compagne de celui-ci ne soit pas une passionaria seulement : elle se pourrait être fort instruite , diplômée et hors poncifs de nana donc diplômée en sciences tant qu'à faire. Olympe âgée qui fait l'idiote à découvrir comment fonctionne un ordi, un téléphone, cela ne passe pas non plus. Le gars a tellement l'air dépité en tout qu'on se doute bien qu'il ne comprend rien de spécial au fonctionnement d'un ordi. Donc ne jamais céder à la médiocrité misogyne. Cette attitude désastreuse qui consiste à placer une femme en position d'ignare qui attend "venant du ciel" ou bien venant d'un homme la réponse à ses questions. Quelle idée rétrograde. revoir le scenario serait une bonne chose en donnant la parole à Olympe de telle sorte qu'elle évoque les femmes scientifiques de son temps à ce gaillard moderne en mal d'amour. Par exemple faites lui raconter l'histoire de Maria Margarethe Kirch (née Winkelmann), Émilie du Châtelet, Lucia Galvani, ... et le garçon sera ainsi de notre temps. Il peut sortir de son éducation restreinte et médiocre car misogyne de l'education nationale actuelle (regardez l'histoire de l'art en France) et expliquer en retour à Olympe apparue dans son rêve qui étaient les femmes astrophysiciennes du Harem de Pickering à Harvard, USA, qui sont les femmes indiennes en sari mathématiciennes actuelles au 21 ieme siecle qui propulsent l'Inde parmi les grandes nations du monde en envoyant des objets spatiaux autour de Mars. Donc documentez vous enfin ! allez a la rencontre des femmes scientifiques du Monde qui ont besoin d'éclairage. Olympe aurait peut-être aimé le documentaire fiction intitulé NO GRAVITY de Docteure Silvia Casalino? il y a beaucoup de messages à faire passer. le public n'est pas nécessairement béotien non plus. N'ayez pas peur d'instruire aussi. J'aurai aimé que le garçon cite quelques jolis mots de conseils de Condorcet (dans sa lettre) à sa fille (elle n'avait que 5 ans) visible gratuitement sur le site de la bnf numérique : Gallica ici gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58105584 Condorcet fut retrouvé mort dans sa cellule de prison 4 mois seulement après la décapitation d' Olympe. Et puis il ya des femmes (souvent mères de fils..) qui vivent en détestation du genre féminin et qui se croient différentes des autres femmes comme George Sand qui refusa de rejoindre les causes féministes. Ne vaut-il pas mieux alors écouter Condorcet que lire une ligne de la Sand? Ne soyons ni naives ni illuminées. C'est l'aspect sympa de ce rôle d'homme dans la pièce qui ne lache pas l'affaire et tout penaud et dérouté semble finalement sincèrement amoureux et se bat. Olympe surgissant dans ses rêves le conseille plutôt habilement. En ce qui concerne la piece de theâtre d'olympe avec les allégories, je me demande si Olympe n'a pas plagié la grande Christine de Pisan. Ne pas citer Christine de Pisan dans cette ode à Olympe c'est faire naitre les belles âmes du néant. or nous ne sommes que des passeuses et des passeurs. # écrit le 13/02/17 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
-voila un chevelu poilant qui n'est pas prise de tête!
10/10
vu hier jeudi. salle comble. accueil sympa en caisse. Billets sur place égarés par le théatre : No problem avec le sourire. Merci à l'Apollo pour leur fair play. Ouvreuse sympa et efficace. Ca commence donc suer bien. Bun est dans la rue coté public. Arrivés juste avant le debut de spectacle placés très à l'arrière, aucun pb pour profiter de cette super salle au fond d'un local industriel désaffecté (endroit inédit dans Paris, voir la sortie insoupçonnée vue de l'entrée avec son passage couvert immense où on a l'impression que la Commune pourrait se ré-installer demain: alors à quand ? ). Première partie sympa avec une jeune femme qui a la pêche dont on a oublié le nom. désolés.... Et maintenant Bun Hay Mean .. moyenne d'age public environ 22 ans à la louche Nous, à 50 ans, on était sans doute les vétérans mais pas de souci. c'est la premiere fois qu'on va dans une salle où on a l'impression d'etre invités à la fête de nos enfants .... Bun Hay est tordant poilant désopilant. On a mal a la machoire de rire. Spécial Bonus : un signe qui nous a touchés en faveur de Dieudo, courageux par les temps qui courent du consensus nauséabond de l'attaque des Clones. On apprécie tout particulièrement le pointage surligné férocement par Bun d'une justice totalement égarée en France où l'ère de pédos et violeurs est arrivée et règne en Maitre de la Force, où la censure bat son plein et où cet Appolo Theatre avec Bun nous rassure sur notre démocratie. OUF Chapeau donc Chinois marran: On te suivra. Et garde un oeil vigilant sur les dérives actuelles car depuis que Stephane Guillon est passé aux oubliettes (On t'aime Stephane ! Reviens) depuis que rire avec Dieudo est passible de sanctions, Bun nous libère enfin les mandibules et les orifices avec délectation. On te suivra Bel ami Chevelu # écrit le 24/07/15 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
merci à la troupe pour cette représentation enjouée où on ne s'ennuie pas, et où on rit beaucoup. Et en plus cela tient en 90 min ce qui est formidable ! car le théâtre c'est souvent beaucoup trop long. bravo # écrit le 08/05/15 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com