Une correspondance fait état d'une amitié fraternelle qui se trouve confrontée au National Socialisme, dans les années 1930. Situation transposable à tous les Fascismes, tous les Nationalismes, tous les Intégrismes, en germe dans tout pouvoir. Au service de ce texte simple et fort, deux personnages à la sobriété efficace, dans un décor qui parvient à être aussi minimaliste que chaleureux. Un violon vient judicieusement accompagner les propos. C'est un travail de très haute qualité que j'étais heureux, mais aussi, d'applaudir debout un long moment. # écrit le 29/07/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Voici deux personnages : lui d’abord, jeune gestionnaire bien à l’aise dans son job, dans son Neuilly-Auteuil-Passy et dans sa garçonnière où viennent finir les rencontres des dîners d’affaire. Et Elle, qui arrive par la porte laissée entrouverte. Comme un grain de sable dans une belle mécanique. Lasse d’on ne sait trop quoi, allant on ne sait trop où, mais comprenant, pressentant avec une justesse qui laisse supposer bien du chemin parcouru. Bel appât auquel Il ne peut que mordre. Et avec saveur Elle met à nu les limites de la masculinité triomphante, fait comprendre que le sous-vêtement Rassurel ne reste que du domaine de l’accessoire. Je n’ai pu en prendre que pour mon grade, moi aussi. Comme pour tout un chacun cette fiction devant moi est aussi une partie de ma vie, et sinon la plus avouée, pas la moins importante : qu’est-ce qui donne envie, qu’est-ce qui fait partage, qu’est-ce qui fait lassitude et déplaisir ? J’ai applaudi vivement pour exprimer ma gratitude. J’ai été sensible au coté bon enfant de ce théâtre m’amenant à la rencontre d’un texte de haute qualité et d’un auteur certes célèbre mais que je ne demande qu’à mieux connaître. Reste peut être encore aux jeunes talents qui sont sur la scène à donner à leur personnage la totale épaisseur qu’il réclame. On en est tout près. # écrit le 22/07/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com