Il s'en est passé des choses ici. Un temps d'automne, la fatigue au corps, rue de Charonne. La Loge, 20h50. Tiens, du champagne, parfait pour me réveiller. Non, ce sont pour les élus. " Sans alcool la fête est plus folle " me vient en tête, et une frustration s'installe en moi. Le hall du théâtre se rempli très vite, la chaleur de la pièce avoisine les 40°, enfin à peu près, un peu moins. Les portes s'ouvrent. Je trépigne, le dossier de presse m'avait mis l'eau à la bouche. Et je suis déjà dans un état de " sur le fil " en tant que spectatrice, parce que la salle est éclairée, parce que nous sommes face aux autres, parce qu'avant même d'être entrée, tout avait déjà commencé. Immersion totale. Inutile de préciser, et puis si, vous êtes des putains de comédiens, doués, inventifs, passionnants. C'est vrai, je dois l'avouer, Jules Sagot bordel, c'était jouissif cette performance ! Vous ne vous regardez pas jouer, vous êtes là. J'ai été surprise, dérangée, hallucinée. Ca vit à l'intérieur. Et c'est ce que je recherche quand je vais au théâtre. Merci également pour vos textes, si bien écrits, et pour les derniers mots au micro. Merci à Christophe Montenez, car si je n'avais pas tapé son nom sur Facebook en sortant des Damnés... Ben je me serai bien fait chier ce vendredi soir. Bravo aux Batards Dorés et longue vie ! # écrit le 15/10/16 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Humour décapant, du second degré à souhait, une histoire pas comme les autres, bref Karim Tougui nous emmène dans son monde dès les 1ères minutes, à voir absolument ! # écrit le 03/10/14
C'est avec conviction que je m'attarde ce soir-là devant le théâtre Antoine. Peut-être bien parce que cette fois-ci est la bonne. Qu'est-ce que j'ai attendu avant d'y mettre les pieds ! J'attendais LA pièce/L'offre clientèle avec de la gueule. Et voilà, " Inconnu à cette adresse " avec Stéphane Guillon en première position et Pascal Elbé en seconde se présente ! Alors oui, j'aime les têtes d'affiche. C'est ce qui fait vendre non ? Ne me dites pas que le public hier soir connaissait le texte, si ? Bon alors pardonnez-moi, car hier soir je ne le connaissais pas, mais uniquement les quelques commentaires télévisuels conseillant vivement d'assister de près à la performance du duo surprenant. Un Guillon plus honnête (paradoxe en voilà), plus petit, plus marqué qu'à son époque Ardisson. Question d'éclairage ? Peu importe, je sais enfin que Stéphane Guillon n'est pas un être sur-naturel. Oh vous savez, l'effet home-cinema sur écran plasma ça vous change la vie. Sauf qu'hier soir, j'ai été ravie, j'en ai eu la chair de poule. Parce que j'en ai pris plein la gueule. Sûrement mon côté fillette rêvant en cachette de finir mes jours avec ce sacré Guillon. J'ai toujours plus ou moins aimé Pascal Elbé (le plus ou moins est sûrement du à sa filmographie up & down) et là, au théâtre, mélange de clair & obscure, de musique et de silence, il m'a eue. Alors oui, stoïque à ses grandes heures de la pièce, avec un ton monotone parfait pour la lecture, il a su rendre son personnage humain, simple, vrai, honnête. J'ai bien failli m'exploser la paume des mains, tant applaudir était jouissif à la fin de la pièce. J'ai eu envie, moi aussi, de crier un " BRAVO " du fond du coeur, à la place, j'ai eu un sentiment de joie mêlé à quelques larmes. Parce que le théâtre, je ne connais pas vraiment, les théâtres parisiens non plus, et les gens de la TV ou du cinéma ne sont pas ma came. Et pourtant, ce soir-là, j'ai pris mon pied. J'aurais aimé le dire de façon plus poétique, mais Stéphane Guillon et Pascal Elbé dans Inconnu à cette adresse, vous m'avez réconciliée avec votre monde. Il aura fallu 1h de spectacle pour que je comprenne enfin que vous n'êtes pas que des pantins télévisuels, mais de grands comédiens. Merci ! # écrit le 06/01/13 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Il se passe tellement de choses à Paris qu'on ne sait plus où donner de la tête. C'est une épreuve pour sélectionner LE bon plan du samedi soir. Un peu à l'aveuglette mais pas tant que ça, je décide d'aller avec une amie au théâtre BO Saint Martin voir un certain Maxime Gasteuil. Je ne connaissais ni ce théâtre, ni ce monsieur. C'est chose faite. Quand l'automne pointe son nez et que Paris vous donne la nausée, il fait bon d'aller voir ce Maxime Gasteuil mis en scène par Jonathan Demayo. Petite salle intimiste mais conviviale, le public était réceptif, riait (certains ont un rire particulier mais on s'y fait), applaudissait, se levait de joie (enfin, à peu près) ! Beaucoup de pointes de cynisme et d'ironie, ce provincial contant sa rencontre avec Paris et ses habitants nous donne une raison de plus de rester dans la capitale. Parce que même si je bois mon Starbucks chaque matin sur le chemin du boulot, j'ai beaucoup rit. Alors oui, peut-etre un peu trop facile de critiquer les parisiens et le monde médiatique qui nous entoure... mais c'est fait avec beaucoup de tendresse-humour-rentre dedans-joie-et autres etc. Bref, je suis ravie d'avoir pu rentabiliser mon samedi avec ce Maxime Gasteuil. Et puis les filles, il est canon. # écrit le 23/09/12 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com