Quand on aime, on ne compte pas. Le spectacle d'Adeline Zaru n'échappe pas à la règle. Il me tardait de retrouver, le 9 novembre 2024, la belle surprise et la belle émotion que j'avais ressenties au sortir de la première fois. Et je n'ai pas été déçu. Adeline n'enfile pas les perles dans l'histoire qu'elle nous raconte. La sienne sûrement. Elle se dévoile et emmène les spectateurs dans son imaginaire. Même les plus revêches et les plus réticents. Ceux-là par exemple qui regardent leur montre pour savoir d'un ne vont pas rater le métro de 22:00. Avec Adeline Zaru, on prend le train en marche, et on part avec elle et son double, ses personnages tout aussi toqués que les tares qu'ils veulent réparer à coups de développements personnels ou de séances de psy. Elle nous parle de son enfance, de ses ex, de sa mère. Elle nous emmène en voyage dans ses états d'âme et dans sa tête, elle nous fait voir son monde au travers de ses yeux bleus, et au bout du voyage, on prend conscience qu'on n'arrive à rien si on ne s'aime pas beaucoup. C'est peut être parce que ce message me touche que j'ai aimé le spectacle d'Adeline Zaru. Ou ses yeux. Ou sa psy. Ou ses ex... Bref allez-y. Vous ne le regretterez pas # écrit le 10/11/24
Herman Van Veen : Quatre-vingts
Anne Depetrini dans À côté