C'est agaçant les ados ! Ça s'arrange toujours pour vous balancer une bonne saloperie bien vulgaire juste au moment où vous commenciez à vous attacher. Et puis ça se met à s'agiter avec une grâce rudimentaire tellement entière que vous ne pouvez plus les lâcher du regard. Ça s'ennuie dans les villes industrielles, alors ça s'enferme dans un squatt rose-bonbon-délabré. Et quand pénètre par la fissure la lumière blême du dehors, on en est plus au stade de la tiède compassion. # écrit le 17/01/09 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Isabelle ne mime pas les chiens, ne copie pas leurs tics. Une heure durant, elle habite ce monde intermédiaire, charmant et inquiétant, insondable et futile, où l'homme s'est établi de longue date en intelligence instable -peut-être sur un malentendu- ,avec cette autre espèce de mammifères sociables. C'est un lieu où s'échouent les tentatives de ruptures, ou se nouent les dialogues à côté de la bouche ; la gravité s'y éparpille en confettis de poubelle déchiquetée ; les petits ridicules de la relation sont les traces d'une vie non-fossile, vulnérable... Cynophile ou allergique aux poils, on en sort tout remué. # écrit le 17/01/09