Le travail de David Goldzahl, adaptation, direction d'acteurs, distribution des rôles, est impressionnant. Il faut aller voir ce père Goriot, car le spectacle est tellement transversal, comme un scalpel de la société que Balzac a créée, ou plutôt à parfaitement montrée, qu'il donne à voir plus encore que Le Père Goriot : il donne à voir "la comédie humaine", à travers une pléiade de personnages, tous joués par les deux mêmes comédiens (exceptionnels), seuls et multiples autour d'un héros qui représente l'ambition, qui n'est finalement qu'un "pantin actif" de cette société, de ce monde qui VA SON TRAIN, comme le dit si bien Balzac par la bouche de Delphine Depardieu. Scénographie magnifique, lumières magnifique, musique magnifique, c'est un spectacle dont les qualités impressionnent. # écrit Il y a 4 semaines
Un spectacle formidablement rythmé et joué, trépidant - mention spéciale bien sûr à Anthony Audoux, pivot si bien entouré - virevoltant, musical, qui pourrait être angoissant étant donné ce qu'il raconte (un parcours médical de... fou) mais au contraire toujours explosivement drôle : une troupe tourbillonnante menée par un metteur en scène à l'hérédité chargée et transcendée (Arthur Deschamps) qui maîtrise parfaitement le tempo de sa folie d'artiste. Bravo !! # écrit le 16/11/24
Rallumer les lucioles nous parle de désir, d'anormalité, de folie, d'enfermement, de liberté. La lumineuse comédienne Sandra Fabbri arpente sous nos yeux son parcours, le revit, nous le fait vivre, et nous enchante par la pureté de son interprétation. Vive la singularité quand elle éclaire le réel et le pare de tant de couleurs ! # écrit le 06/04/24
Voici un Vania d’une grande délicatesse, où la mélancolie laisse et même donne espoir, même si on sait bien que ça finit… comme ça finit. Un grand Astrov, interprété par Raphaël Tanant. On est avec, chez les interprètes, qui sous-jouent parfois un peu : c’est leur intimité qui nous est proposée. La magie de Tchekhov s’insinue grâce aussi beaucoup au travail du metteur en scène, Jérôme Mela, qui a choisi de ne pas entreprendre la moindre affèterie, et qui cherche avec ses acteurs la vérité en chaque instant, de moment à moment. Une sorte de scénographie de situations, qui sculpte les scènes dans ce qu’elles proposent d’essentiel : notre condition d’humains sur cette Terre, souffrant mais espérant. # écrit le 09/10/21
Une soirée grinçante. Quand l'amitié est mise à rude épreuve !! Et l'amour aussi 😂✨ Les comédiens sont d'une grande justesse, très engagés, au service d'un texte bien construit, qui pose des questions sans s'enfoncer dans le questionnement, dans le but parfaitement atteint de distraire avec légèreté... # écrit le 25/06/21 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
La grande Josiane Pinson, dirigée au cordeau par Gil Galliot, éclairée subtilement, accompagnée de son divin divan fauteuil, vient... non, on ne spoilera pas. On dira juste : Courez-y !!! La boucle de déboucle, la vie prend de la place, la famille s’impose... se dépose. Les patientes et les patients se déchaînent. Dans la salle, des rires nerveux, des rires complices, des rires projetés, des rires de toutes sortes... # écrit le 05/11/18
Spectacle dont on sort hilare. Les interactions avec la salle sont un bonheur réjouissant, de même que la plupart des répliques et des situations !!! A voir en famille bien sûr...! # écrit le 14/03/18
-Régal de spectateur Le temps passe si vite qu'on est étourdi, en sortant, ne sachant plus très bien quelle heure il peut être, qui on est, amoureux de cette comédienne magnifique qui nous emporte en enfance, en adolescence, en amour... au milieu de rires de toutes les couleurs. D'une beauté rare, masculine, femme jusqu'au bout des 20 ongles, en crise - chez son psy, dans son lit, en boîte, Emmanuelle Rivière, puisque c'est d'elle qu'elle parle, abîmée, fera quelques tours des manèges qui détournent, de la vie qui cabosse, quand l'évidence de l'amour et d'une harmonie retrouvée était... Était... Allez, courez découvrir ce qu'il y a avant et après les pointillés... Emmanuel Lemire # écrit le 31/03/17
On passe une soirée enrichissante devant cette conversation brillante et non convenue. Une fort belle scénographie, et des comédiens bien dirigés, qui expriment finement l'amitié, l'admiration, le pouvoir tout-puissant d'un roi qui ordonne. C'est d'une grande modernité, d'une grande fraicheur ! # écrit le 28/11/16
-poésie en Butte - passez muraille ! Marcel Aymé le grand voisin n'aurait pas hésité sur la qualité poétique de ce spectacle ! Des grains de vie, de lumière et d'obscurité, qui nous chantent et nous enchantent. Trois comédiens superbes, la musique, les espaces sonores, tout est là pour une soirée de rêve. # écrit le 11/10/12
Pourquoi les femmes aiment les connards ?
Ghislain Blique dans Aucune compétence particulière