Concerto pour piano-forte et orchestre n° 9, K.271 "Jeunehomme"
Air de concert K 431 (425b) Misero ! O sogno ? Aura, che intorno spiri, Cosi fan tutte K. 588

Ferrando : aria Un'aura amorosa del nostro tesoro Die Zauberflöte, K.620 - Tamino : aria Dies Bildnis ist bezaubernd schön Concerto n° 3 pour violon et orchestre en sol majeur, K. 216

Die Zauberflöte, K.620 - Tamino : aria "Wie stark ist nicht dein Zauberton"

Don Giovanni, K. 527 - Don Ottavio : aria " Dalla sua pace "

« Peut-être le son me conduit-il vers elle » : ces paroles que chante Tamino dans La Flûte enchantée de Mozart (acte I, scène 15) disent la quête de l’aimée, la Pamina dont il ne connaît encore que le portrait. Cette femme qu’il aura d’abord vue en peinture (dans la version mémorable de l’opéra filmé par Bergman, Pamina apparaît ainsi à travers un médaillon), Tamino la rejoindra peu à peu en traversant la musique, en étant porté par elle vers son amour.

Tamino-Pamina, Papageno-Papagena : les noms, dans l’opéra, semblent parfois se confondre, ne marquant la différence entre homme et femme que par un suffixe : une voyelle, c’est-à-dire ce qui reste à chanter. Dans la musique instrumentale, au-delà de leurs éventuelles mentions dans les titres (telle cette Mlle Jeunehomme, dédicataire du Concerto K 271), ils disparaissent complètement, laissant place à d’autres traces, plus insaisissables, du masculin et du féminin.