MarcopoloF

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Théâtre contemporain: Deux soeurs

-Une belle et sobre émotion
8/10

De Marine Bachelot-Nguyen, j'avais apprécié " Nos corps empoisonnés ", déjà aux Plateaux Sauvages. Ce magnifique lieu culturel du quartier des Amandiers, dans le XXème arrondissement de Paris, nous présente aujourd'hui " Les deux soeurs ", de la même autrice, pièce moins engagée mais tout autant enracinée dans l'histoire du Vietnam. Océane Mozas, elle aussi riche d'une double culture vietnamienne et française, l'a faite totalement sienne. Elle nous y fait le récit de la vie de deux soeurs, grand-mère et grande tante de l'autrice narratrice, et le relie à celui de la vie des deux soeurs Trung, héroïnes devenues légendaires. Océane Mozas nous livre un récit sobre et posé; sobre mais non sans émotion; posé mais non sans rythme. C'est beau, c'est simple, c'est émouvant.
# écrit le 02/12/24


Théâtre contemporain: Je ne suis pas arabe

-Inscrire son enfant dans une histoire familiale
8/10

L'arrivée d'un premier enfant amène souvent un jeune parent à vouloir l'inscrire dans une lignée, ou, plus largement, dans une histoire familiale. À l'approche de la naissance de sa fille, Élie Boissière éprouve le besoin de créer des liens entre celle-ci et sa propre grand-mère Magda. Il en tire une belle auto-fiction émouvante et poétique.
# écrit le 29/11/24


Théâtre contemporain: Les fausses confidences

-Pour le plaisir d’entendre Marivaux
9/10

Françon nous livre Marivaux, tout Marivaux, quasiment rien que Marivaux. Sa mise en scène met en valeur le texte mais aussi la performance de ses acteurs. Il place le tout dans un décor un peu trop conventionnel pour être remarquable mais assez astucieux pour permettre cachoteries et dissimulations. Guère de surprise dans cette mise en scène ; mais est-ce bien gênant ? On a Marivaux, avec sa belle langue, ses manipulations et son sens de la théâtralité. C'est déjà vraiment très bien.
# écrit le 28/11/24


Théâtre contemporain: D'autres familles que la mienne

-Du grand théâtre d’aujourd’hui
10/10

C'est émouvant, souvent drôle, parfois poignant. Estelle Savasta est vraiment très douée, son écriture théâtrale n'a pas de gras, il n'y a pas un mot de trop, elle sait faire confiance à l'intelligence du spectateur et à sa capacité à s'émouvoir. Courez vite à Ivry, il n'y a plus que quelques jours.
# écrit le 24/11/24


Théâtre classique: L'Amante anglaise

-Zone d’inconfort
6/10

L'Amante anglaise fait partie de ce qu'on peut appeler le théâtre de texte. Avec sa mise en scène très statique, Jacques Osinski ne dénature donc pas la pièce de Duras. Ce théâtre de texte n'est pas une joute verbale, ni même un interrogatoire d'enquêteur cherchant à établir des faits, juste la quête d'un " interrogateur " pour comprendre la folie qui a pu conduire Claire Lannes à assassiner sa cousine. Je comprends le rôle de Claire Lannes comme incarnant la folie, celui de Pierre Lannes comme incarnant l'absence de folie et celui de l'interrogateur comme un double de Duras. En ce sens , je comprends le choix de Frédéric Leidgens, acteur au timbre de voix si particulier. L'entendre poser ses questions m'a fait penser aux interviews menées par Marguerite Duras. Pour citer Jacques Osinski, en cherchant à comprendre l'incompréhensible, Duras nous permet d'entrer dans une " zone d'inconfort qui éclaire la folie ". Et c'est là que ça coince. Pas d'action des corps, pas de joute verbale, il aurait fallu un crescendo bien plus fort dans l'exploration de la folie pour donner plus de rythme à la pièce. Certes Sandrine Bonnaire finit par entrer dans la folie mais après qu'on a entendu la voix de Frédéric Leidgens trop longtemps monotone. Les dix dernières minutes du spectacle ne suffisent donc pas à faire oublier l'ennui qui a précédé.
# écrit le 13/11/24


Théâtre contemporain: Alice Guy, mademoiselle cinéma

-Le théâtre rend hommage au cinéma
8/10

Certes, en tant qu'amateur de théâtre, j'ai pu trouver ce spectacle un peu trop didactique par moments. Mais, en tant qu'amateur de cinéma s'intéressant à l'histoire de celui-ci, j'ai vraiment apprécié ce spectacle. Je ne savais que peu de choses sur Alice Guy. Ce spectacle qui lui rend hommage m'a permis de mieux connaître sa vie et de replacer celle-ci dans l'histoire du cinéma. Un bel hommage à Alice Guy, un bel hommage au cinéma.
# écrit le 11/11/24


Cirque Contemporain: Ombres portées

-Ombres portées
9/10

Ombres portées, il porte bien son nom, ce spectacle. Voilà un spectacle exigeant, par sa qualité technique mais aussi parce qu'y entrer ne va pas de soi et requiert une écoute attentive du spectateur. Il pourra parler à vos sens comme à votre intellect, à votre empathie surtout. Je ne divulgâcherai point ce dont il est question. Allez-y, acceptez de ne pas comprendre tout de suite, écarquillez les yeux devant les ombres, écoutez l'indicible susurré.
# écrit le 05/11/24


Théâtre classique: Les Liaisons Dangereuses

-S’adapter à la lettre
9/10

Écrire pour le théâtre, c'est écrire pour une langue orale, produire une langue orale écrite. Adapter un roman au théâtre, c'est transformer une langue écrite en langue orale écrite. Toujours une gageure. Quand le roman est épistolaire, la matière de base est elle-même déjà doublement écrite, étant la transcription sous forme de lettres de la trame romanesque. Faire théâtre de ce matériau écrit était donc une gageure au carré et elle est pleinement réussie par Arnaud Denis : il nous donne une vraie pièce de théâtre, tout en respectant totalement l'esprit du roman de Laclos, et même parfois sa lettre, en l'occurence quelques lettres préservées dans leur forme originale, simplifiant ni trop ni trop peu l'intrigue d'origine. Les comédiens remplissent leur contrat et nous recevons pleinement la part attendue de perversité, de méchanceté, de cruauté, de légèreté aussi. Ce spectacle constitue une grande réussite. Pour faire encore mieux au théâtre à partir des Liaisons dangereuses, il faut aller chercher la pièce " Quartett " de Heiner Müller (dans sa mise en scène de Jacques Vincey).
# écrit le 03/11/24 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Théâtre contemporain: Une Odyssée en Asie Mineure

-Beau et douloureux chant d’amour/Une femme forte, un homme blessé, une joute verbale
8/10

1) Ménélas Rebétiko Rapsodie Simon Abkarian nous offre un beau et douloureux chant d'amour. Il s'agit d'un texte magnifiquement écrit, un long et beau poème en prose. Par moments, son interprétation devient hélas un peu monocorde mais on retiendra surtout des passages d'une belle grâce. 2) Hélène après la chute Après Ménélas Rebétiko RapsodieSimon Abkarian continue son oeuvre de réhabilitation de Ménélas. Sa faiblesse et son amour intact affrontent la force d'Hélène. J'ai apprécié la joute verbale imaginée par Simon Abkarian et la façon dont les rapports de force évoluent au fil du spectacle. J'ai été moins convaincu par la présence du piano qui ne m'a semblé contribuer à l'action qu'à de rares occasions.
# écrit le 03/11/24


Théâtre contemporain: Ménélas Rebétiko Rapsodie

-Beau et douloureux chant d’amour
8/10

Simon Abkarian nous offre un beau et douloureux chant d'amour. Il s'agit d'un texte magnifiquement écrit, un long et beau poème en prose. Par moments, son interprétation devient hélas un peu monocorde mais on retiendra surtout des passages d'une belle grâce.
# écrit le 03/11/24



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