-Le prisonnier le théatre contemporain c'est tjrs du théatre universel quand l'urgence le conduit.Ici ce qui empresse la tragédie du fils à son père sera tout de même le refus de conjurer.Il faut convoquer la victime en témoin irrecusable: L'echec du regard garantit l'irreversibilité de la parole.Rage et seductions jusqu'à l'infirmité de l'acte parricide,clôture encore infinie. Pourtant si le dire valse il n'hésite pas : le choix était,là, de ne pas être satisfait quand bien même l'indécence de soi à ne jamais naître,à demeurer exorable.Quatre hommes se sont attachés à cette flèche lancée contre l'ocean pour réussir le Théatre de nouveau.Un auteur,christophe Averlan, dont la jeunesse n'est plus tout à fait ce qui qualifie le talent à mettre ainsi dos à dos Oedipe et contre-Oedipe.Patrice Kerbrat, un metteur en scène à la réputation que l'on sait, sert sur le fil du rasoir la gravité de ce théatre sans la confondre avec l'intolérable jouissance de la blessure qu'elle n'élude pas pour autant.Et les acteurs enin!Hommage leur soit rendu! Jean-Yves Chilot exacerbe la finitude par sa tension."And last but not least" Emeric Marchand qui porte depuis deux ans,avec Christophe,le projet de la pièce.Cela parle déjà de cette pugnacité toute de mobilité élegante dynamitant cette leçon de ténèbre qui de funeste n'a que la Tragédie.Comme il se doit. "Bonjour chez vous" # écrit le 06/05/07